vendredi 19 juillet 2019

Notre première escale dans les Tuamotus: Raroia


Après trois jours de nav, nous arrivons aux Tuamotus. Pour notre première passe, nous sommes arrivés en début de soirée en face de Raroia et avons du faire des bords toute la nuit pour attendre le lever du jour et la marée montante.
 
A peine arrivés, nous mettons l'annexe à l'eau et profitons de la marée haute pour aller plonger dans la passe. Nous sommes émerveillés par toutes ces espèces qui sont nouvelles pour nous.

 





 
 
 

L'atoll de Raroia et son lagoon, d'une superficie de 518 km², peut contenir plus de 20 fois l'île de Saint-Barthélemy. Après la plongée, nous descendons au village pour consulter la météo et apprenons que nous allons affronter notre premier Mara'amu.
 
 
 
Les Mara'amus sont des épisodes d'une semaine de vents violents de secteur Sud allant de 35 à 60 knts avec 4 à 6m de houle, très fréquents en Polynésie de juillet à août. Les atolls relativement plats offrent très peu d'abris, nous décidons de traverser le lagon pour nous réfugier derrière les plus gros motus (ilots recouverts de cocotiers) et nous abriter au minimum de la houle. Nous suivrons donc nos copains sud africains de Moondust qui connaissent déjà bien l'endroit.
 
 
Durant cette semaine de mauvais temps, nous bénéficerons d'une accalmie de quelques heures pour sortir du bateau et faire un barbecue avec eux.
 
 
L'image de carte postale que nous connaissons tous (à gauche) et pendant le Mara'amu (à droite). Malgré 100m de chaîne et deux ancres de 25kg, nous avons dérapé de plus de 10m.
 

Le beau temps revenu, nous restons quelques jours de plus pour profiter de cet endroit paradisiaque.

 
La navigation à l'intérieur de l'atoll est relativement facile mais seulement avec un bon ensoleillement (soleil au zénith ou dans le dos), car le lagon est parsemé de patates de corail à fleur d'eau.
 
 

Nous le traversons pour aller explorer le motu sur lequel s'est échoué le radeau du Kon tiki.


Nous sommes étonnés de voir que les sternes pondent leurs oeufs en équilibre sur les branches. Les poussins doivent être des accrobates dès leur naissance pour survivre.




 

Prochaine escale: Makémo




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