Après une nuit de nav depuis Tahiti, nous arrivons au petit matin sur l'île de Huahine.
Nous parcourons le lagon au moteur jusqu'à un petit motu bordé d'une minuscule plage, la première "vraie" plage que nous ayons vu depuis les Marquises. Du sable comme chez nous, nous n'en croyons pas nos yeux et sommes très content de pouvoir enfin s'y détendre, se baigner, jouer au ballon et tout ça sans chaussure.
Depuis plusieurs jours, nous croisons réguièrement un monocoque de 20m que beaucoup d'entre vous reconnaitrons. Il s'agit de "Fleur Australe", skippé par Mr Poupon et qui ne cesse de faire des tours du monde avec sa famille. Ils ont sûrement beaucoup de choses à nous apprendre et nous aurions vraiment aimé les rencontrer, malheureusement soit ils lèvent l'ancre quand nous posons la notre, soit l'inverse.
Comme à notre habitude, nous sautons à bord de l'annexe et partons à la découverte de l'île.
Nous nous aventurons sur des sentiers pas très bien balisés pour essayer d'accéder aux points de vue.
Sur notre route, nous sommes attaqués par une horde de loups féroces et sanguinaires. Malheureusement, ces mignons petits toutous deviendront sûrement une meute de chiens errants, une de plus, qui font désormais partie du paysage polynésien.
Huahine reste une des îles les plus sauvages de l'archipel de la société, la végétation y est dense, les habitations sont rares, et l'accueil est beaucoup plus sympa envers les voileux.
Sauvage ou pas, la surpêche au filet où plutôt "destruction du lagon"est le quotidien des locaux.
Et enfin pour finir, ce panneau croisé au bord de la route.
J'ai entouré et souligné en rouge les détails qui semblent vouloir dire encore une fois "dégagez les voileux, c'est vous qui détruisez nos lagons ".
