vendredi 10 janvier 2020

Mamie Danièle nous rejoint pour les fêtes de fin d'année

 
Après avoir récupéré mamie à l'aéroport de Hiva Oa, on lève aussitôt l'ancre pour une courte nav vers la petite île de Tahuata.
 
 
Dès le lendemain, nous l'emmenons à la decouverte des fonds marins de la baie "Hanamoenoa". Admirer les raies mantas est toujours un moment magique
 

 
Nous partons ensuite visiter le petit village "d'Hapatoni". Ici le temps semble s'être arrêté , nous avons l'impression d'être retourné 50 ans en arrière.
 



 
Quelques jours plus tard, nous jetons l'ancre devant le village de "Vaitahu" et avons la chance d'assister aux danses et chants locaux. Nous retrouvons également plusieurs bateaux copains.
 




 
C'est ici que nous faisons la connaissance d'une autre famille sur le bateau "Pukéko" (canadien, néo zélandais) et décidons de faire route ensemble vers l'île de Nuku Hiva.
 

 
Aussitôt arrivés, nous partons en randonnée à la recherche des plus hauts sommets de l'île, toujours accompagnés des "Pukéko".
 
 
Ou encore journée voile et repas improvisé à bord de Temptation
 
 
Entre école, préparation des apéros, pêche et copains de bateaux ou locaux, les journées de Lenny sont bien remplies.
 


 
Et bien sûr, le père noël a réussi à trouver notre bateau, même à l'autre bout du monde.
 
 
Après avoir bien profité avec les copains de "Oléna" , "Pukéko" et "Zéro Stress" pour Noël, l'heure est venue pour nous de mettre le cap sur l'île de Fatu Hiva. Mais un seul poisson aura suffit pour changer nos plans.
Quelques heures après notre départ, le moulinet commence à se dérouler en criant de toutes ses forces, la fumée et l'odeur de brûler en sort. Au bout de 20 minutes la canne se casse en 2 morçeaux et les chances de ramener ce poisson à bord disparaissent.
 
 
Mais nous ne perdons pas espoir et consolidons ce qui reste de la canne pour essayer de ramener le poisson le plus près possible.
 
 
Au bout de 3 heures de combat , la silhouette du poisson apparait dans la lueure du projecteur. Il fait presque noir et un requin est en train de déchiqueter notre prise, je décide alors de donner le coup de gaffe au hasard pour sauver ce qui reste.
 
 
Epuisés mais contents, surtout que ce n'est pas n'importe quel poisson, un "thon à z'ailes jaunes", le meilleur pour les papilles et surtout ça me rappelle quelques bons souvenirs à bord de mon "Seaduction".
 
 
Notre frigo déja bien rempli malgré que nous mangeons du poisson midi et soir, nous sommes obligés de faire un stop à Tahuata pour partager notre prise avec plusieurs bateaux, le resto du coin "Chez Jimmy" et quelques locaux.

Le temps de cette courte escale a suffit au vent pour changer d'orientation, ne permetant plus de se rendre à Fatu Hiva sans mettre les moteurs. Nous sommes donc restés à Tahuata en compagnie de nos amis de "Oléna" qui nous ont rejoint le lendemain et un autre bateau, le "Béluga" (Allemands) avec qui nous avons passsé le réveillon.




Entre jeux, rigolade et récits de nos escales, la soirée est bien animée. Lenny nous fait même une démonstration de poker!!!



Soudain les enfants commencent le compte à rebours... 3 , 2 , 1 , zéroooooooo !!!! Ca y'est, nous sommes en 2020. Nous profitons pour souhaiter à tous une très bonne année, ceux qui nous suivent, les parents, famille, amis et tous les copains rencontrés en cours de route. Et pour vous remercier, nous continuerons de vous partager nos plus belles escales et de vous plonger dans notre aventure pour qu'un jour peut être, vous aussi, vous mettrez les voiles.



Quelques jours plus tard, nous retournons à Hiva Oa pour déposer mamie à l'aéroport. Et comme d'habitude, l'envie de mettre le lignes à l'eau est trop forte.



Comme nos frigos ne désemplissent pas, nous passons un rapide coup de VHF à Oléna qui viennent aussitôt à notre rencontre. Nous leur transférons nos poissons pour qu'ils puissent les livrer aux village en échange de quelques bons fruits que nous récupérerons dans 2 jours.



Et bien sûr, 1 thon aussi pour le livreur. Merci les amis, à bientôt.



Malheureusement, après l'accord des dirigeants de Tahiti à autoriser les bateaux de pêche japonnais dans la zone des Marquises, toute cette abondance de poisson risque de disparaitre d'ici peu.



 
 

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